Creio que não existe nada de mais belo, de mais profundo, de mais simpático, de mais viril e de mais perfeito do que o Cristo; e eu digo a mim mesmo, com um amor cioso, que não existe e não pode existir. Mais do que isto: se alguém me provar que o Cristo está fora da verdade e que esta não se acha n'Ele, prefiro ficar com o Cristo a ficar com a verdade. (Dostoievski)

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31 de jan. de 2008

Os lobos e o mundo animal


Senado - Sem apresentar as provas de inocência prometidas, Edinho Lobão, filho do ministro de Minas e Energia, Edison Lobão (PMDB-MA), e acusado de usar laranjas em uma de suas empresas, tomou posse ontem como senador. Apenas dois senadores participaram da solenidade. Minutos antes da posse faltou luz no Senado, nota a Folha e O Estado. Começou bem, o Lobinho.
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Texto recebido pelo boletim eletrônico O Filtro, de Thomas Traumann, em 31/01/2008.

O Filtro - Thomas Traumann (boletim@newsletter.edglobo.com.br)
Enviada:
quinta-feira, 31 de janeiro de 2008 15:21:12
Responder-Para:
boletim@newsletter.edglobo.com.br
Para:

30 de jan. de 2008

Expo

PARIS - FRANCE
www.lepavedorsay.org
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Conheci Alexandre Lettnin na Igreja de Belleville, em Paris - 1998. Nas vezes em que o acompanhei ao atelier onde fazia seus trabalhos, presenciei sua destreza e criatividade, que fazem de seus trabalhos as obras de arte que são. Seus temas são recorrentes: valores ligados ao cristianismo e à condição humana. O reconhecimento da boa qualidade de seu trabalho talvez dê frutos mais visíveis agora, mas isso acontece graças a um processo lento de aperfeiçoamento, divulgação, aprovação pública leiga e especializada. Torço pra que tudo dê certo. Não é qualquer um que expõe no Orsay.
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Veja o trabalho de Alexx Lettnin, em seu blog: http://www.lettnin.blogspot.com/
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Alexandre Lettnin.

Tirei esta foto no metrô, em Paris.

Jouets


Que l'adulte français voit l'Enfant comme un autre lui-même, il n'y pas de meilleur exemple que le jouet français. Les jouets courants sont essentiellement un microcosme adulte ; ils sont tous reproductions amoindries d'objets humains, comme si aux yeux du public l'enfant n'était en somme qu'un homme plus petit, un homunculus à qui il faut fournir des objets à sa taille.
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Les formes inventées sont très rares : quelques jeux de construction, fondés sur le génie de la bricole, proposent seuls des formes dynamiques. Pour le reste, le jouet français signifie toujours quelque chose, et ce quelque chose est toujours entièrement socialisé, constitué par les mythes ou les techniques de la vie moderne adulte : l'Armée, la Radio, les Postes, la Médecine (trousses miniatures de médecin, salles d'opération pour poupées), L'École, la Coiffure d'Art (casques à onduler), L'Aviation (parachutistes), les Transports (Trains, Citroëns, Vedettes, Vespas, Stations-Services), la Science (Jouets martiens).
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Que les jouets français préfigurent littéralement l'univers des fonctions adultes ne peut évidemment que préparer l'enfant à les accepter toutes, en lui constituant avant même qu'il réfléchisse, l'alibi d'une nature qui a créé de tout temps des soldats, des postiers et des vespas. Le jouet livre ici le catalogue de tout ce dont l'adulte ne s'étonne pas : la guerre, la bureaucratie, la laideur, les Martiens, etc. C'est ne pas tant, d'ailleurs, l'imitation qui est le signe d'abdication, que sa littéralité : le jouet français est comme une tête réduite de Jivaro, où l'on retrouve à la taille d'une pomme les rides et les cheveux de l'adulte. Il existe par exemple des poupées qui urinent; elles ont un oesophage, on leur donne le biberon, elles mouillent leurs langes ; bientôt, sans nul doute, le lait dans leur ventre se transformera en eau. On veut par là préparer la petite fille à la causalité ménagère, la "conditionner" à son futur rôle de mère. Seulement, devant cet univers d'objets fidèles et compliqués, l'enfant ne peut se constituer qu'en propriétaire, en usager, jamais en créateur ; il n'invente pas le monde, il l'utilise : on lui prépare des gestes sans aventure, sans étonnement et sans joie. On fait de lui un petit propriétaire pantouflard qui n'a même pas à inventer les ressorts de la causalité adulte ; on les lui fournit tout prêts : il n'a qu'à se servir, on ne lui donne jamais rien à parcourir. Le moindre jeu de construction, pourvu qu'il ne soit pas trop raffiné, implique un apprentissage du monde bien différent : l'enfant n'y crée nullement des objets significatifs, il lui importe peu qu'ils aient un nom adulte : ce qu'il exerce, ce n'est pas un usage, c'est une démiurgie : il crée des formes qui marchent, qui roulent, il crée une vie, non une propriété ; les objets s'y conduisent eux-mêmes. Ils n'y sont plus une matière inerte et compliquée dans le creux de la main.d' Mais cela est plus rare : le jouet français est d'ordinaire un jouet d'imitation, il veut faire des enfants usagers, non des enfants créateurs.
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L'embourgeoisement du jouet ne se reconnaît pas seulement à ses formes, toutes fonctionnelles, mais aussi à sa substance. Les jouets courants sont d'une matière ingrate, produits d'une chimie, non d'une nature. Beaucoup sont maintenant moulés dans des pâtes compliquées ; la matière plastique y a une apparence à la fois grossière et hygiénique, elle éteint le plaisir, la douceur, l'humanité du toucher. Un signe consternant, c'est la disparition progressive du bois, matière pourtant idéale par sa fermeté et sa tendreur, la chaleur naturelle de son contact ; le bois ôte, de toute forme qu'il soutient, la blessure des angles trop vifs, le froid chimique du métal ; lorsque l'enfant le manie et le cogne, il ne vibre ni ne grince ; il a un son sourd et net à la fois ; c'est une substance familière et poétique, qui laisse l'enfant dans une continuité de contact avec l'arbre, la table, le plancher. Le bois ne blesse, ni ne se détraque ; il ne se casse pas ; il s'use, peut durer longtemps, vivre avec l'enfant, modifier peu à peu les rapports de l'objet et de la main ; s'il meurt, c'est en diminuant, non en se gonflant, comme ces jouets mécaniques qui disparaissent sous la hernie d'un ressort détraqué. Le bois fait des objets essentiels, des objets de toujours. Or il n'y a presque plus de ces jouets en bois, de ces bergeries vosgiennes, possibles, il est vrai, dans un temps d'artisanat. Le jouet est désormais chimique, de substance et de couleur ; son matériau même introduit à une cénesthésie de l'usage, non du plaisir. Ces jouets meurent d'ailleurs très vite, et une fois morts, n'ont pour l'enfant aucune vie posthume.
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Texte de Roland Barthes, publié en Mythologies, aux pages 63-65. Ed. du Seuil, , Paris, 1957.
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NOTA: Eu amo essa coletânea de Barthes. Esse texto, em particular, li pela primeira vez traduzido para o português na disciplina Estética e Cultura de Massas, com o Prof. José Luiz Braga (FAC/UnB), que escreveu sua tese de doutoramento, na França, sobre o Pasquim dos anos 70. Depois, em Paris, adquiri algumas obras de Barthes, dentre as quais Mythologies. Prefiro a leitura do texto em francês. Os grifos em negrito, no texto, são meus.
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Roland Barthes (Cherbourg, 12/11/1915 — Paris, 26/03/1980) foi um escritor, sociólogo, crítico literário, semiólogo e filósofo francês.
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Formado em Letras Clássicas em 1939 e Gramática e Filosofia em 1943 na Universidade de Paris, fez parte da escola estruturalista, influenciado pelo lingüista Ferdinand de Saussure. Crítico dos conceitos teóricos complexos que circularam dentro dos centros educativos franceses nos anos 50. Entre 1952 e 1959 trabalhou no Centre national de la recherche scientifique - CNRS.
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Barthes usou a análise semiótica em revistas e propagandas, destacando seu conteúdo político. Dividia o processo de significação em dois momentos: denotativo e conotativo. Resumida e essencialmente, o primeiro tratava da percepção simples, superficial; e o segundo continha as mitologias, como chamava os sistemas de códigos que nos são transmitidos e são adotados como padrões. Segundo ele, esses conjuntos ideológicos eram às vezes absorvidos despercebidamente, o que possibilitava e tornava viável o uso de veículos de comunicação para a persuasão.
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Principais Obras
O grau Zero da Escrita (1953)
Mitologias (1957)
Elementos da Semiologia (1965)
O sistema da moda (1967)
S/Z (1970)
Roland Barthes por Roland Barthes (1975)
Fragmentos de um Discurso Amoroso (1977)
A câmara clara (1980)
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Signo = Significante (som) + Significado (objeto)A Semiótica (do grego semeiotiké ou "a arte dos sinais"), é a ciência geral dos signos e da semiose, que estuda todos os fenômenos culturais como se fossem sistemas sígnicos, isto é, sistemas de significação. Ocupa-se do estudo do processo de significação ou representação, na natureza e na cultura, do conceito ou da idéia. Em oposição à lingüística, que se restringe ao estudo dos signos lingüísticos, ou seja, do sistema sígnico da linguagem verbal, esta ciência tem por objeto qualquer sistema sígnico - artes visuais, música, fotografia, cinema, culinária, vestuário, gestos, religião, ciência, etc.
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FONTE: Wikipédia.
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NOTA: Semiótica, em "oposição à Lingüística"? No conceito de C. S. Peirce talvez sim, mas o conceito de Semiologia de Barthes elimina essa oposição, pois define que todo sistema de significação é perpassado pela linguagem verbal humana... Não tinha atentado para este "detalhe" da definição wikipediana...

Lula e Lobão no mundo animal


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A função religiosa da alma

C.G.Jung
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Se comprovo que a alma possui naturalmente uma função religiosa, e se levo adiante a idéia de que a tarefa mais distinta de toda a educação (do adulto) é tornar consciente o arquétipo da imagem divina e seus respectivos efeitos e difusões, a teologia vem sobre mim e tenta me dirimir do “psicologismo”. Se na psique não existissem grandes valores referentes à experiência (sem prejuízo do já existente antinomon pneuma), a psicologia não me interessaria nem um pouco, já que a psique seria, então, nada mais que um deserto miserável. Mas com base em centenas de experiências sei que ela não é assim. Ao contrário, ela contém o correlato de todas aquelas experiências que formularam o dogma, e ainda mais alguma coisa que a torna capaz de ser o olho definido para ver a luz. (...) Acusaram-me de “deificação da psique”. Foi Deus, e não eu, quem a deificou! Não fui eu quem criou para a alma uma função religiosa. (...), somente expus os fatos que comprovam que a alma é naturaliter religiosa.
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"Colei" do Blog do Alysson Amorim, de BH. Buona gente, il ragazzo! Vale a pena curiar por lá...

Suharto: a morte de um ditador

Nesta semana morreu um dos mais brutais e estúpidos assassinos do século 20, o ditador indonésio Suharto. Logo me veio à cabeça um comentário feito pelo professor João Quartim de Moraes. Em suas palestras, ele não se cansava de dizer que os mesmos órgãos da grande imprensa que gostavam de colocar o título de ditador na frente dos nomes de dirigentes comunistas, como Fidel Castro e Mao Tse-Tung, quando se referiam ao depravado Suharto chamavam-no simplesmente de presidente: presidente Suharto. Apenas recentemente, com o fim da guerra fria, a palavra ditador foi agregada aos seus inúmeros títulos. Isso mostra que a mídia tem lado e, geralmente, é o errado
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Os papas do neoliberalismo, Hayek e Friedman, também se apressaram em retirar ditaduras capitalistas do tipo de Suharto da lista de regimes totalitários. Para eles eram apenas governos autoritários. Necessários, por algum tempo, para garantir a liberdade de mercado ameaçada permanentemente pelo totalitarismo comunista. Esta, de fato, foi a única liberdade que Suharto garantiu. Foi ela que permitiu que os ricos, inclusive o presidente e sua família, ficassem cada vez mais ricos e os pobres cada vez mais pobres. Não é sem razão que os grandes empresários agradecem comovidos e choram sobre o seu túmulo.
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Indonésia: no olho do furação
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Em agosto de 1945 – logo após a rendição japonesa – Sukarno** declarou a independência da Indonésia e se tornou um herói nacional. Poucos anos depois, em 1948, os comunistas tentaram uma insurreição e foram massacrados pelo coronel Nasution. Mais de 30 mil foram mortos, entre eles os principais dirigentes do Partido Comunista da Indonésia. Este seria o segundo grande massacre sofrido pelo partido e, infelizmente, não seria o último e nem o maior deles.
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Os colonialistas holandeses aproveitaram-se da guerra civil para prender Sukarno e seus ministros. Os Estados Unidos, envolvidos na luta contra a revolução chinesa, forçaram um acordo entre a Holanda e o governo Sukarno, garantindo a independência do país. Em troca, a exploração dos poços de petróleo, a principal riqueza da Indonésia, foi entregue aos monopólios anglo-americanos.
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Mas, pouco a pouco – por pressão dos setores nacionalistas – Sukarno foi se afastando dos Estados Unidos. No final de 1950 ele seria vítima de uma tentativa de golpe de Estado, planejada pelo então general Nasution. Dois anos depois ocorreria outra tentativa golpista, efetuada por militares de extrema-direita pró-americanos. No processo de resistência que se seguiu, Sukarno contou com apoio do Partido Comunista da Indonésia.
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Diante dos sucessivos complôs, patrocinados pelo governo dos EUA, o presidente mudou definitivamente sua política externa e se aproximou da URSS e da jovem república socialista chinesa. A Indonésia teria um papel destacado na Conferência Afro-asiática de Bandung (1965), um marco no processo de afirmação do chamado Terceiro Mundo. Sukarno, ao lado de Nehru e Chu En-Lai, se destacaria no cenário mundial.
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No início da década de 1960, Sukarno implementaria o que ele chamou de "socialismo à moda da Indonésia", nacionalizando empresas estrangeiras. Optaria por uma maior aproximação com a China, então em conflito com a URSS. Aliado ao governo nacionalista de Sukarno, o Partido Comunista conheceria o auge do seu prestígio, chegando a ter mais de três milhões de membros. Neste mesmo período ele romperia relações com o PCUS e se ligaria ao PC da China. Seria um dos únicos grandes partidos comunistas a fazer tal opção política. Essa nova situação acirrava o temor entre os setores militares e a burguesia. Um conflito de graves proporções já se anunciava no horizonte. O presidente Sukarno procurava inutilmente se equilibrar entre forças díspares.
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Buscando unificar os militares, de maneira temerária, Sukarno indica o general golpista Nasution para o comando do Exército. Os comunistas propõem então armar os camponeses e operários para formar uma força militar auxiliar de apoio ao governo e contra o golpe que já se anunciava. A proposta é rechaçada por Sukarno e pelo alto comando militar. Desarmados os setores populares teriam poucas condições de resistir à reação que avançava.
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Em setembro de 1965, diante de boatos de um novo golpe militar patrocinado pelos Estados Unidos, um setor de esquerda das forças armadas se mobilizou, prendeu e executou vários generais direitistas. Formou-se um frágil "Conselho Revolucionário". O próprio Nausion, cabeça da reação, escapou da execução por um triz. O Partido Comunista apanhado completamente de surpresa, afirmou que nada tinha a ver com o movimento armado, embora o apoiasse. Diante da confusão das informações Sukarno se calou e esperou o desenrolar dos acontecimentos.
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A correlação de forças, no entanto, era extremamente desfavorável às correntes progressistas no interior das forças armadas. A maioria dos oficiais estava ligada aos golpistas patrocinados pela CIA. Foi nesse quadro confuso que o inexpressivo general Suharto***, contra a vontade do presidente, assumiu o comando do Exército e iniciou a repressão contra os "insurgentes". Aproveitou-se da situação para acusar os comunistas indonésios e os chineses étnicos pela tentativa de golpe e execução dos seis generais. Acusações infundadas.
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Unindo o anticomunismo raivoso - e o preconceito religioso e étnico contra os chineses - lançou-se ao massacre indiscriminado. Entre quinhentos mil e um milhão de pessoas foram barbaramente assassinadas em poucos dias. Famílias inteiras foram trancadas e incendiadas em casas. Todos os dirigentes comunistas que se encontravam no país foram executados, sem julgamento. Os assassinatos continuaram por todo o período ditatorial.
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Em 1969, salva a civilização ocidental, o presidente estadunidense Richard Nixon pode visitar a Indonésia. Poucos anos depois, em 1975, foi a vez de Gerald Ford fazer a sua peregrinação ao país amigo. Coincidentemente, alguns meses após a partida de Ford, a ditadura fascista ordenaria a brutal invasão da jovem República Democrática de Timor-Leste, que buscava trilhar o caminho do socialismo. Durante a ocupação foram assassinadas mais de 300 mil pessoas, numa população estimada em 600 mil habitantes. Tudo isso foi realizado sob o silêncio - e, em muitos casos, com o apoio - das democracias liberais ocidentais.
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Um dos maiores assassinos do século 20, apeado do poder pelo povo em 1999, não sofreu nenhum tipo de punição. Nenhum tribunal internacional foi lhe imposto ou ao menos sugerido. Pelo contrário, na sua tumba foram prestar homenagens sinceras a elite política, empresarial e militar da Indonésia. Para escárnio da humanidade, declarou o atual presidente Susilo Bamang Yudhoyono: "Convido todo povo da Indonésia a rezar para que as boas ações do falecido e sua dedicação à pátria possam ser aceitas por Deus, todo poderoso". Eu, que não creio, peço apenas que Suharto queime no mais profundo dos infernos.
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*Texto de Augusto Buonicore, historiador e mestre em ciência política pela Unicamp. Copiado do Blog Poemas e Conflitos.

Notas:

**Sukarno (6 de junho de 1901 — 21 de junho de 1970) foi o presidente nacionalista que governou a Indonésia entre 1945 e 1966 e chegou a ter apoio dos comunistas. Assim como muitos javaneses, Sukarno não tinha sobrenome.

***Hadji Mohamed Suharto (Kemusuk, Yogyakarta, 8 de Junho de 1921 — Jacarta, 27 de janeiro de 2008) foi o general fascista que deu o golpe de Estado em 1965 e ocupou o Timor Leste em 1975. A Indonésia ficou submetida à ditadura de Suharto entre 1967 e 1998.

A virtude de ser radical

Dizer que é possível ouvir a voz de Deus e obedecer-lhe é tido como algo esquisito, quase banal, hoje em dia. Quase como um guru de auto-ajuda num surto psicótico, ou um papai-noel todo-poderoso, Deus manda líderes evangélicos comprar para si carros BMW e mansões, ajuntar ouro para re-construir um templo de Salomão em terras tupiniquins, pedir grandes somas a seus fiéis, fugir com dinheiro em espécie para paraísos fiscais.
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Para os mais sérios, falar com Deus parece presunçoso. Como ele vai se ocupar comigo sendo que tem tanto em que pensar? Como eu, um zé-ninguém, vou “servir” em alguma coisa aos propósitos de Deus? Parece que ele é grande o suficiente pra fazer o que ele tem de fazer sem precisar de mim.
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Para acabar com essas dúvidas, basta ler a Bíblia. Houve tantos zés-ninguém que “serviram” a Deus em seu propósito! De fato, Deus só teve de fazer tudo pessoalmente num momento da história e, mesmo assim, teve um ministério curto, de apenas três anos. Quem completou seu trabalho foram os zés, como eu e você, que acreditaram radicalmente nele.
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A palavra radical assusta um pouco as pessoas hoje em dia. Todo mundo quer é ser meio zen. Até no meio cristão consideramos o equilíbrio como uma virtude suprema. Se alguém está se sacrificando muito na obra, dizemos, com voz solene: “Cuidado! Temos de ter equilíbrio”. Jogamos água fria na ousadia e nos sonhos radicais dos jovens, dizendo-lhes que devem se preparar para uma vida equilibrada, e até mesmo que viver em extrema dedicação a Deus lhes trará problemas no futuro.
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Curiosamente, o conceito de “equilíbrio” não é um conceito cristão, mas grego. Platão e Aristóteles se referiram ao equilíbrio como o lugar de felicidade e virtude. É difícil relacionar a pessoa de Jesus a essa idéia. Jesus não tinha nada de “equilibrado”. Ele era extremamente radical. Não trilhou o caminho mais fácil. Foi extremo em sua crítica à religião instituída, adotou um estilo de vida “anormal”, radicalizou em sua maneira de amar, não se dobrando aos preconceitos e tabus de sua cultura.
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Jesus não tinha como alvo a felicidade ou o bem-estar pessoal. Seu alvo era obedecer a Deus. Aristóteles estabeleceu que a virtude está no meio, e o budismo permeou a cultura pós-moderna com a idéia de que o “caminho do meio” é o melhor caminho. No entanto, a Bíblia afirma que os mornos serão vomitados, e narra histórias de heróis da fé que tiveram uma fé radical, a ponto de terem sido mortos ao fio da espada, torturados, serrados ao meio. A falta de radicalismo hoje nos induz a um cristianismo insípido, acomodado ao formato do mundo.
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Para a radicalidade de Jesus não existem padrões de vida preestabelecidos; existe antes a obediência diária à voz do Pai. Hoje, esta voz pode me dizer para sair de casa, passar vários dias em oração e jejum, renunciar à alimentação, ao conforto dos relacionamentos familiares. Amanhã, ela poderá me dizer: “Volte para os seus, esteja com eles, eu quero você em casa”. Posso tentar equilibrar tudo o que tiver em minhas mãos: ministério, dedicação aos pobres, estudo, oração, conforto e desconforto, tempo de renúncia e tempo de restauração pessoal, e enlouquecer no processo. Como equilibrar o desespero pelas almas com a paz de Cristo? A dor pelos perdidos com o conforto de um coração restaurado?
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Só Deus, em sua capacidade de nos guiar nos detalhes de nossa vida, pode nos dar o verdadeiro equilíbrio. Para alcançá-lo, entretanto, temos de estar dispostos à obediência radical. Temos de ir ao extremo de obedecer em tudo, mesmo naquilo que nos pareça absurdo e contrário ao senso comum. Aliás, hoje em dia o senso comum é um grande indutor ao erro.
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* Extraído de "Chamado Radical", lançamento da Editora Ultimato (no prelo).
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Texto de Bráulia Ribeiro, missionária em Porto Velho, RO, e presidente da JOCUM — Jovens com Uma Missão. Publicado no site da revista/editora Ultimato em 28/09/2007.

eu amo Floripa...


Fascinado com as tarefas domésticas, o marido resolveu lavar sua própria camiseta. Pouco depois de ter chegado perto da máquina de lavar, gritou para a esposa:

- Que programa de lavagem devo usar na máquina?

- Depende da roupa. O que diz na camiseta?

- "Eu amo Floripa!"

- : P

Desabafo da esposa:

- E ainda falam das loiras!

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COLABORAÇÃO: Claudíssima!!! Íssima!!!

Maya

Alem do Véu de Maya
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O que é a Verdade? Essa pergunta existencial sempre acompanhou o ser humano. Atualmente, não acredito que a Verdade seja um elemento definido e pronto, creio que a Verdade seja um processo. O ato de desfazer o véu da miragem e da ilusão que cobrem e tecem a nossa percepção do mundo. Sendo um processo, ela está sempre por se fazer, até porque as camadas deste "véu" são inúmeras e estão sempre se criando. Ou seja, no fundo é a velha alegoria da Caverna Platônica, com o acréscimo de que não há uma revelação objetiva. Então, a pergunta mais pertinente não seria "O que é a Verdade?", e sim: "O quanto da Verdade você pode suportar?". (Se eu não me engano, foi Nietzsche quem disse algo assim). Eis a Deusa da Ilusão (Maya), do pensamento indiano.
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"E Maya é o véu da ilusão, que, ao cobrir os olhos dos mortais, lhes faz ver um mundo que não se pode dizer se existe ou não existe, um mundo que se assemelha ao sonho, à radiação do sol sobre a areia, onde, de longe, o viajante acredita ver uma toalha de água, ou ainda uma corda atirada por terra, que ele toma por serpente."
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Schopenhauer, em O Mundo Como Vontade e Representação
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Postagem inicial do tópico "Além do véu de Maya", criado por Paulo na comunidade Filosofia, do Orkut.

é para a sua proteção...


No comments.
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COLABORAÇÃO: Claudíssima!!! Íssima!!!

27 de jan. de 2008

férias feridas

Criação de Paulo Brabo, publicada no site A Bacia das Almas em 25/01/2008.
Para ampliar a imagem, clique nela!!!

De onde tirei essa idéia

A primeira coisa ao mesmo tempo evidente e terrível a se reconhecer é que o texto não é idêntico à sua interpretação. Texto algum bastará para fazê-lo abraçar essa convicção, mas se você chegar até aqui, se for capaz de ultrapassar esse ponto, poderá palmilhar sozinho o restante do caminho. Não precisará mais de mim, dos parágrafos seguintes ou de texto algum.

As sociedades construídas ao redor da palavra escrita vivem debaixo de uma maldição e de uma contradição. A maldição está em que as palavras não existem no mundo real, são sinais mágicos, aproximações e convenções que tatuamos no papel e que só têm vida e realidade na mente de quem acontece de estar pensando nelas. A contradição está em que, embora nos afirmemos leais às palavras e ao sentido das palavras, somos na verdade leais à vida artificial que imprimos (ou deixamos que outros imprimam) às palavras na nossa própria mente. Afirmamos fidelidade e reverência ao texto, mas na realidade somos fiéis à interpretação que elaboramos para o texto na nossa cabeça.

Essas limitações (esses recursos) da palavra escrita produzem efeitos muito reais em todos os níveis, quer estejamos falando em recados escritos em notinhas adesivas ou na publicação de ciclos de palestras sobre Shakespeare. Porém em nenhuma área de atividade humana esse temperamento particular da palavra escrita, sua disposição de prestar-se a todo tipo de contorção enquanto retém a aparência de austera imutabilidade, traz conseqüencias mais amplas, curiosas e duradouras do que na esfera religiosa. Isso é especialmente verdadeiro no ocidente, que construiu o seu edifício inteiro de religiosidade ao redor do conceito de palavras sagradas (isto é, vivas) presas entre as páginas mortas de um livro.

Ao longo da geografia e da história são poucas as manifestações religiosas da humanidade que desconhecem o conceito de palavra sagrada. A palavra falada é tradicionalmente o canal do espírito, o fulcro mágico entre o visível e o invisível, a realidade criadora formada a partir do sopro do vento. Em praticamente todas as culturas a palavra falada é o nada que tudo revela, o fôlego que a tudo dá um sentido (a todas as coisas dá um nome). A própria tradição judaico-cristã assinalou o poder e a primazia da palavra falada muito antes que os livros da Bíblia fossem colocados por escrito e por um longo período antes que a mensagem escrita (a “Escritura”) chegasse a ser venerada como definitiva e suficiente. A própria Bíblia, naturalmente, fornece amplo testemunho disso.

Com o passar do tempo, no entanto, a noção da autoridade última de letras sagradas confinadas à página e a busca heróica pela sua interpretação definitiva obscureceu todo o resto, até mesmo – e aqui reside o supremo paradoxo – o conteúdo do texto. Mais de três mil anos depois que ocorreu a Deus registrar uma lista de ordens simples em tábuas de pedra, e dois mil anos depois que Jesus foi apontado como Verbo encarnado, ainda associamos tanto religiosidade quanto vida espiritual à veneração nominal de textos sagrados – ao mesmo tempo em que damos o nome de “evangelização” ao tráfico bem-sucedido de uma interpretação particular.

As armadilhas da palavra, evidentemente, não perderam a força ao longo desses séculos. Ao contrário, nosso suposto respeito por elas emprestou-lhes apenas um poder de ofuscamento cada vez maior. Despistados pela pirotecnia da interpretação, deixamos que meras palavras ofusquem o sentido do texto.

Por isso não se iluda, porque não pretendo me iludir. O que você chama (o que eu chamo) de lealdade ao texto é de fato – invariavelmente, em todos casos – lealdade a determinada interpretação.

Quando alguém chama de “igreja” um edifício na esquina e opina que “não matarás” não se aplica a casos extremos como a guerra; quando alguém assegura que relação sexual entre gente do mesmo sexo é pecado e comer carne de porco não; quando alguém argumenta que “venda tudo que tem e dê aos pobres” não deve ser interpretado literalmente, mas “trazei os dízimos à casa do tesouro” sim; quando alguém dá a entender que as dissertações de Paulo explicam mais sobre a natureza de Deus e da boa nova do que as palavras e as atitudes de Jesus; quando alguém diz “Rubem Alves é um apóstata” ou discorda da sua opinião dizendo “se você não aceita a Bíblia como autoridade para o seu cristianismo sua fé é algo subjetivista demais para se atrelar ao cristianismo” – quando afirmam isso ou o contrário disso, apesar de suas boas intenções e do entusiasmo do seu testemunho, essas pessoas não estão demonstrando fidelidade imediata ao texto a que se referem: estão demonstrando lealdade à sua própria interpretação desses textos.

Alguém irá fatalmente argumentar que basta ler um texto para interpretá-lo, e que portanto todos podem ser acusados (inclusive você, Brabo) de favorecer a interpretação que lhes sugere a sua própria leitura. No caso em questão, no entanto, essa observação precisa ser qualificada.

Em primeiro lugar, nos nossos dias é virtualmente impossível aproximar-se do texto bíblico de forma isenta. Devido ao efeito onipresente de milênios de infestação cultural, não há quem seja capaz de abrir esse livro com o propósito singelo, intermediado por ninguém, de ouvir o que ele tem a dizer. Aproximamo-nos invariavelmente da Bíblia pela via formadora
de alguma igreja que já fez a sua leitura antes de nós – ou seja, aproximamo-nos de uma interpretação antes de nos aproximarmos do texto. Essa contingência poderá parecer boa e proveitosa na opinião de alguns, mas não se pode negar que o que acabamos encontrando nas páginas da Escritura é, essencialmente, o que fomos ensinados a encontrar nela.

Em segundo lugar, embora haja potencialmente tantas interpretações quanto leituras, o que acaba acontecendo é que uma corrente particular de interpretação acaba reivindicando primazia moral e intelectual sobre as outras. Isso acontecia no tempo de Jesus e acontece no nosso. Essa será, em todos os casos, a interpretação ostensivamente mais conservadora, mais rigorosa e ortodoxa. Essa interpretação se mostrará continuamente pronta a demonstrar a sua supremacia, a apontar os desvios dos menos esclarecidos, a condenar os erros dos torpes, a celebrar sua fidelidade à mensagem original que se dispõe a preservar. Como no tempo de Jesus, essa corrente autorizada de interpretação permanecerá necessariamente cega às suas próprias contradições; em especial, não verá problema em reivindicar para si a fama de literal quando é, na verdade, tremendamente seletiva.

É evidente que quando digo tudo isso falo do alto (ou do fundo, dependendo de onde você está) da minha própria interpretação, e o que posso dizer em favor da minha interpretação é que ela é minha.

Como sei que serei julgado por ela (embora
minha fé não seja aquilo em que acredito) devo antes de prosseguir esboçar os limites, necessariamente muito tênues, da minha provisória ortodoxia. Minha interpretação é que nenhuma interpretação basta e nenhuma é, no fim das contas, necessária. Minha interpretação é que parte essencial daquilo de que a boa nova veio nos salvar é a tendência muito humana a nos agarrarmos a oráculos de orientação, escrituras de referência e listas de mandamentos colocados sensatamente por escrito. Minha interpretação é que o precário lugar dos mandamentos é na superfície do coração, onde só você pode lê-los e só você pode interpretá-los, e que o assombroso milagre será que sendo fiel a Deus você será fiel ao seu próprio coração, e vice-versa. Minha interpretação é que Jesus, a Palavra encarnada, veio convidar-nos a viver além da submissão debilitante e contraproducente à letra, chamando-nos a respirar o Espírito num domínio de terrível liberdade e responsabilidade que preferiríamos não ter de percorrer.

Minha interpretação é que, tomada como um todo, a aspiração nada secreta da Bíblia é provar-se finalmente desnecessária.

Mas quero mostrar de onde tirei essa idéia.

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Texto de Paulo Brabo publicado no site A Bacia das Almas em 23/01/2008.

26 de jan. de 2008

poucos

Faltam poucos dias para o canal Maya_musique voltar!
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Problemas de conexão em breve resolvidos!
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Bye!
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Beijos a todos!
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: )

o problema com a virtude

“Como personalidade de vendas,
o que eu gostaria de vender para vocês?”

Não há na verdade nenhum problema com a virtude.

O problema começa quando começamos a falar bem dela.

No conto O descortês mestre de cerimônias Kotsuké no Suké, de Jorge Luis Borges, algo notável acontece: um homem virtuoso finge ser um cafajeste a fim de realizar um feito virtuoso. Trata-se de acontecimento notável porque, naturalmente, o oposto é que é a norma: um homem perverso finge-se de virtuoso a fim de empreender alguma perversidade.

O primeiro problema em falar-se bem da virtude, portanto, é que não há nenhuma maneira de se determinar se estamos ouvindo alguma sinceridade – nem mesmo quando somos nós que estamos falando.

Recebi, como todo mundo, o discurso atribuído a José Galló, presidente das Lojas Renner, quando recebeu em novembro do ano passado o título de Personalidade de Vendas do Ano.
Não conheço o sujeito e não tenho nada contra ele. Tudo que sei sobre José Galló está no que li no seu discurso. Tudo que sei é que ele fala muito bem da virtude – e que portanto não tenho como confiar nele. No discurso.

Em seu pronunciamento Galló não fala muito em “virtudes”. Ele prefere a palavra mais ao gosto do nosso tempo, valores – termo que tem a vantagem retórica de ser mais imponderável e moderno e relativo do que o “virtudes”. Pode não estar na moda defender a virtude, mas “valores” todo mundo tem os seus, e somos imodestos o bastante para pensar que quando alguém defende os bons “valores” está defendendo os nossos.

Para não deixar a coisa no ar, o discursante estabelece logo que está falando (e, como se descobre, defendendo) o que ele chama de valores comuns: ética, decência, veracidade, honestidade, justiça. Esses são valores que “dão sustentação à verdadeira democracia”.

“Liberdade, justiça, honestidade, ética, respeito, transparência, dignidade, bem estar social. São valores. Injustiça, desonestidade, deslealdade, oportunismo, corrupção, esperteza. São contra-valores.”

QUANDO COMEÇAMOS A APREGOAR A VIRTUDE TORNAMO-NOS, NAQUELE EXATO MOMENTO, INDISTINGÜÍVEIS DAQUELES QUE ESTAMOS QUERENDO CONDENAR.

Parte do problema do discurso de Galló está em que, num certo nível, não há como discordar do que ele está dizendo. Quem ousaria falar mal da decência? E em público?

De novo, aqui reside o paradoxo de se falar bem da virtude. Nenhuma conduta é mais típica de alguém que cedeu ao Lado Negro dos “contra-valores” do que falar bem das virtudes que não pratica. O melhor modo de encobrir a infâmia é sob o manto da exaltação da virtude. Lobo em pele de ovelha, aquela história. O contra-valor esperteza ensina isso na sua primeira lição. Eu sei.
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Todos os exemplos de “contra-valores” que Galló examina estão ligados à corrupção na política. Trata-se de fato especialmente revelador, tendo em vista que são os políticos os especialistas em fazer discursos virtuosos, que exaltam os valores mais unânimes, populares e caros – e fazem-no porque sabem que desde que ouçamos o que queremos ouvir não nos importaremos muito em ver cada palavra desconfirmada pela prática de cada um.

Basta fazer uma defesa ardente dos “valores” mais universalmente aceitos para merecer nosso mais sincero aplauso ao final de cada discurso. A lista mais completa e a voz mais embargada ganha.

É só do que qualquer um precisa para ganhar a nossa aprovação: um bom discurso.
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A dificuldade com a virtude está em que ela é muito fácil de simular, e os peritos nessa simulação são justamente os perversos. Eles falam bem do que é correto e fazem bem o que é errado. Parte essencial do paradoxo está, então, em que quando começamos a apregoar a virtude tornarmo-nos, naquele exato momento, indistingüiveis daqueles que estamos querendo condenar.
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Mais sensato é fazer como Diogo Mainardi: contentar-se em falar mal da medicocridade. Entre outras coisas, não ficaremos com falta de assunto e poderemos continuar falando de nós mesmos.

POR QUE É IMPRUDENTE FALAR BEM DA VIRTUDE

(1) não temos como saber se estamos ouvindo ou falando alguma sinceridade;
(2) não produz nenhuma verdadeira mudança de atitude, com exceção de
(3) gerar nos que estão ouvindo a impressão de que discursante e ouvinte estão de fato numa categoria à parte, que merece por sua corajosa defesa da virtude status acima do bando de corruptos que os rodeia;
(4) nossa postura torna-se, paradoxalmente, indistingüivel da dos infames mentirosos que estamos querendo denunciar.

É limitação inerente à natureza das palavras: palavras não são jamais virtuosas por si mesmas – nem mesmo quando falam a verdade. Os elogios à virtude são muito mais fáceis de copiar, divulgar e recomendar do que a virtude em si.

As palavras podem ser simuladas, mas não a verdadeira virtude – e é por isso que gente verdadeiramente virtuosa tem pouco tempo e disposição para ficar falando bem da virtude. E eis o outro lado do paradoxo.

Não sou um sujeito virtuoso, mas pelo menos não cometo a impudência de recomendar a virtude a quem quer que seja. A virtude é para quem tem estômago forte. Entre outras coisas, ela requer que não se tenha o rabo preso com ninguém.

Sei o bastante para saber que as palavras virtuosas não incitam à virtude; apenas os atos virtuosos tem o poder (como lembrava Vieira) de nos seduzir a imitá-los.

A VIRTUDE É PARA QUEM TEM ESTÔMAGO FORTE.

Quem seria virtuoso o bastante para ter cacife de recomendar a virtude? Gandhi? Talvez. Madre Teresa de Calcutá? Possivelmente. Jesus? Por certo. Tudo que esses fizeram para divulgar a virtude foi, temerariamente, praticá-la. Nenhum deixou muitos seguidores.

Se eu fosse virtuoso, diria para Galló e todos que o endossaram pararem de falar bem da virtude e começarem a colocá-la em prática. Mas – ai de mim – nem isso posso fazer: posso apenas analisar as contradições dele, que são as minhas.

Talvez um homem virtuoso que gaste muito tempo exaltando a perversidade possa acabar de fato sendo contaminado por ela, e torne-se pela mera repetição um homem perverso. O oposto, por outro lado, não corre o risco de acontecer: quem gasta tempo falando bem da virtude acaba acreditando que é de fato virtuoso – e nada há de menos virtuoso do que isso.

Se você quer ser virtuoso, vá e encontre alguém virtuoso para imitar. Não limite-se a imitar as minhas palavras, por mais virtuosas que sejam – e às vezes, paradoxalmente, são.
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Texto de Paulo Brabo publicado no site A Bacia das Almas em 27/01/2006.

24 de jan. de 2008

Rêlou!

Rêlou, pípou!
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Meu acesso à web está um pouco dificultoso, esses dias. Por isso há menos postagens que o habitual. Mas na medida do possível vou tentar postar algumas coisinhas, nem que seja piada. Assim que meu acesso à net estiver mais tranqüilo, vamos voltar à carga.
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Ósculos e amplexos, e obrigada pelas visitas e coments! Quanto à trilha sonora... já cansou, né? Mas tentem me dar um desconto e continuem gostando do Renato Russo, do Frejat, da Marisa Monte, do Renato Teixeira, do João Gilberto etc... Quando eu puder, vou colocar Carmina Burana (Orff) neste blog! De responsa, aí!
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Maya
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exemplar

O velho acaba de morrer. O padre encomenda o corpo e se rasga em elogios:
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- O finado era um ótimo marido, um excelente cristão, um pai exemplar!!!
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A viúva se vira para um dos filhos e lhe diz, ao ouvido:
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- Vá até o caixão e veja se é mesmo o seu pai que tá lá dentro...
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COLABORAÇÃO: Claudíssima!!! Íssima!!!

22 de jan. de 2008

economia doméstica universitária


Economia doméstica universitária‏


De: Davi Miranda (etc.etc.etc.@gmail.com)
Enviada: terça-feira, 22 de janeiro de 2008 3:16:08
Para: Sala Virtual de Letras (letras_unb@yahoogrupos.com.br)


Pessoal,

Segue abaixo texto que seria publicado num remoto número d'Os Sacripantas (zine das Letras que desapareceu em meados de 2006) mas que pode ter utilidade para alguns momentos estressantes do cotidiano.

Economia doméstica universitária:

Dicas para retirar manchas inconvenientes (que redundância... qual mancha não é inconveniente?)

Este artigo é resultado de anos de pesquisa e experiências mal-sucedidas de um estudante da UnB na área das Ciências Econômicas Domésticas.

Tenha estas recomendações sempre à mão (literalmente), pois na hora que o bicho pegar (quer dizer, manchar) você pode ficar sem saber o que fazer se não tiver por perto as informações aqui contidas.

Ao utilizar qualquer solução tira-manchas de roupas ou tecidos, aconselha-se antes fazer um teste numa ponta mais escondida da roupa, pra ver o resultado - isto é, antes que resulte numa merda maior ainda. Se a roupa desbotar após a aplicação ou após retirada a mancha, é só lavar o ponto atingido com uma mistura de duas partes de água para uma parte de vinagre.

Ao limpar a mancha de uma roupa, procure estender a parte manchada sobre um mata-borrão ou um outro tecido para que o líquido empregado na limpeza não se espalhe muito.

Se ficou um círculo em volta da mancha já tratada, apenas estenda esta parte esticada sobre um vapor de água fervendo... resolve na maioria dos casos.

CASOS MAIS COMUNS

Ovo no calouro
Mal acabou de descobrir que passou no vestibular, você vira pro lado e leva uma ovada na cara, ou melhor, na roupa. Assim que der conta de chegar em casa, lave com água fria e sabão; jamais use água quente, porque aí é que a mancha fica de vez na roupa mesmo. Algumas lavadeiras do Entorno dizem que fazer uma pasta de sal (sal com gotas de água) também dão conta do recado.

Trote: rabiscos de esferográfica
Veterano te rabiscou aquela tua roupa maneira? Basta esfregar a mancha com álcool puro ou álcool canforado. Se você for mulher e tiver laquê de cabelo, borrife um pouco disso na mancha até ela sumir. Deixe secar. Ainda não saiu? Insista mais um pouquinho até ela desaparecer... só cuidado pra não fazer desaparecer a cor da roupa também!

Dando o sangue pelo Movimento
E aí, militante do movimento estudantil, foi à passeata protestar e levou uma surra do Aparelho Repressor do Estado? Se você está atrás de tirar a mancha é porque sobreviveu, parabéns! Aproveite sua segunda chance e ponha água morna com sabão, ou então água oxigenada. Água fria ou sal de cozinha também rola. Se nada disso adiantar, relaxe pois vermelho (ainda) é a cor da esquerda.

Cafezinho derramado
A Lei de Murphy confirma: sempre tem um infeliz bem ali, esperando só você pegar um copinho de café pra esbarrar contigo logo em seguida: "Xiiii... Discupa aê, foi mal..." Se desculpa tirasse mancha, você não precisaria de água morna, glicerina ou água oxigenada pra isso. É o que dá conta do recado.

Gordura, fritura & cia.
Pediu aqueeele X-Tudo, comeu que nem um animal e se lambuzou todo? Tsc, tsc, tsc... O local lambuzado deve ser colocado entre dois mata-borrões. Isto feito, passe com ferro quente. Depois é só passar benzina, amoníaco ou talco. Como? Pô, sei lá o que é e muito menos onde tem, pede pra tua vizinha que é mais safa que você!

Baton da outra
Embora você seja casado, tenha namorada ou coisa parecida, não passa de um galinha e precisa dar um jeito de tirar logo aquelas marcas de baton deixadas pela outra antes que ELA veja. Se prepara que tu vai ter trabalho, mané! Se a mancha for recente, deixe-a de molho em um pouco de leite quente e depois vá esfregando sabão de côco, usando esse mesmo leite, lavando com água pura depois que a mancha sumir. Se não tiver nada disso por perto, da próxima vez resista e seja fiel (ou leve outra roupa junto).

(en)Graxa(do)
Conforme a Lei de Murphy, manchas de graxa surgem naquelas partes da roupa que ficam justamente fora de seu ângulo de visão - o que significa que alguém vai olhar e descobri-las antes de você e ainda tirar um sarro da sua cara. Se a sua reputação também não tiver sido manchada, primeiro retire o excesso (eca!) com uma lâmina; em seguida, dilua a mancha com uma substância gordurosa e, em seguida, passe benzina.

Mercúrio-Cromo
Para sua total remoção deve-se friccionar a parte manchada com um algodão embebido em água oxigenada ou água sanitária, repetindo a esfregação até a mancha sumir; mas faça isso delicadamente, se não o que vai acabar sumindo é a sua roupa.

Cal do mal
Corre, meu irmão, corre porque se tu num tirar essa mancha logo ela vai comer o tecido todo. Mancha de cal é caótica. Água e sabão resolve. Ou então um pouquinho de vinagre branco ou suco de limão; em seguida, lavar com bastante água.

-- Davi

Quero viver até o fim o que me cabe
[Maiakovski]

***

NOTA: Quando eu crescer quero ser como o Davi Miranda e seu "Vigotsky puro". : )

21 de jan. de 2008

piada de loiro


Um irlandês, um mexicano e um loiro estavam trabalhando na construção de um edifício de 20 andares. Eles começaram a abrir suas marmitas para almoçar e o irlandês disse, irritado:

- Bife com repolho de novo! Se eu abrir essa maldita marmita amanhã e encontrar bife com repolho me jogo desse prédio!

O mexicano abriu sua marmita e gritou:

- Burritos de novo! Se amanhã meu almoço também for burritos, me jogo daqui!

O loiro abriu a sua e disse:

- Sardinha de novo! Não!!! Se meu sanduíche amanhã for de sardinha de novo, me jogo também.

No dia seguinte, o irlandês abriu sua marmita, viu o bife com repolho e pulou para a morte. O mexicano abriu sua marmita, viu os burritos e pulou também. O louro abriu o sanduíche, viu que era de sardinha e também se jogou do prédio.

No enterro, a mulher do irlandês chorava sem parar, dizendo: "Se eu soubesse o quanto ele estava cansado de comer bife com repolho, eu nunca mais teria posto na marmita dele!"

A mulher do mexicano também chorava: "Eu poderia ter feito tacos ou enchiladas! Não percebi o quanto ele estava odiando comer os burritos!"

Todos se voltaram e olharam para a esposa do loiro, que respondeu: "Ei, nem olhem para mim! Ele sempre fez seu próprio almoço!"
***
FONTE: Orapois. FOTO: web.

homens são de marte


A minha namorada e eu estávamos juntos há mais de um ano, por isso decidimos casar.

Só havia uma coisa que me chateava, era a irmã mais nova dela. A minha futura cunhada tinha 20 aninhos, usava minissaias com um bumbum durinho e perfeito e grandes decotes com belos e fartos seios...Tinha ainda a mania de se vir abaixar bem perto de mim me olhando com seu olhar de atrevida, e tive muitas vezes visões agradáveis da sua roupa interior.

Um dia me convidou pra ir ver os convites do meu casamento que estavam prontos. Disse-me que em breve eu estaria casado, e que ela tinha sentimentos e desejos por mim que ela não conseguia esquecer e nem queria esquecer. Ela queria fazer amor comigo somente uma vez antes de eu me casar eu fiquei em total choque e nem consegui dizer uma palavra.

Ela disse:

- Vou lá pra cima para o meu quarto, se quiser, é subir e chegar junto...

Fiquei atônito. Estava congelado enquanto a observava subir as escadas. Quando ela chegou ao topo da escada, puxou a calcinha e atirou-a pela escada para mim.

Eu fiquei lá por um momento, então me virei e fui direto à porta da frente. Abri a porta e saí da casa. Caminhei em direção ao meu carro.

O meu futuro sogro estava lá fora. Com lágrimas nos olhos, me abraçou e disse:

- Estamos muito contentes que tenha conseguido passar no nosso pequeno teste! Não podíamos pedir um melhor homem pra nossa filha. Bem-vindo à nossa família!

Moral da história: guarde sempre os preservativos no carro.

***

COLABORAÇÃO: Claudíssima! Íssima!!!

temos nosso próprio tempo


De manhã escureço
De dia tardo
De tarde anoiteço
De noite ardo.

A oeste a morte
Contra quem está vivo
Do sul cativo
O este é meu norte.

Outros que contem
Passo por passo:
Eu morro ontem

Nasço amanhã
Ando onde há espaço:
- Meu tempo é quando.

Vinicius de Moraes

20 de jan. de 2008

A Resistência


E logo o Espírito o impeliu para o deserto, onde permaneceu quarenta dias, sendo tentado por Satanás; estava com as feras, mas os anjos o serviam. Mc 1.12,13

40 dias de chuvas no processo do dilúvio.

40 dias para receber a Lei.

40 anos para atravessar o deserto.

40 dias para enfrentar o maligno.

São ciclos que precisaram ser cumpridos.

Todo o enfrentamento do mal é como uma epopéia. É construção de uma nova história. É revolução. Exige determinação, firmeza de propósitos e perseverança, e não pode ser feito sem a ajuda de Deus. Sem o serviço dos anjos.

É uma luta contra a possibilidade de ser corrompido. É uma luta contra a possibilidade de corromper. É uma luta contra a possibilidade de ser conivente com a corrupção. É uma luta de resistência. E, também, uma luta para acabar com a corrupção.

Um sistema que produz exclusão é fruto da corrupção do princípio da igualdade entre os seres humanos: do direito humano à dignidade.

A corrupção implanta e sustenta a injustiça.

Ao vencer todas as possibilidades de participar de qualquer forma de corrupção, a gente deixa o mal sem espaço.

Lutar pela mudança da sociedade é lutar para que a maldade não encontre mais nenhum espaço entre as pessoas, e nas pessoas

***
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19 de jan. de 2008

DE COMO AS AVÓS INVENTARAM A CIVILIZAÇÃO


A linguagem, a confecção de ferramentas e uma sofisticada capacidade cognitiva são características que distinguem os seres humanos de seus ancestrais primatas, porém é possível que nenhum desses traços teria evoluído não fosse o desenvolvimento de outro traço peculiar à raça humana: a menopausa.

De acordo com Lawrence Shaw, diretor do Centro de Fertilidade, Ginecologia e Genética London Bridge, a menopausa gerou as avós, e avós implicam em cuidado diário e nutrição extra para os exigentes bebês humanos.

O declínio na fertilidade, argumenta Shaw, é a verdadeira vantagem evolucionária da menopausa. Em sociedades primitivas, mulheres que não são mais capazes de ter filhos têm mais tempo para servirem de babá e saírem em busca de comida.

“A avó investe na segunda geração de sua própria linhagem. Nenhum outro primata, e certamente nenhum primata superior, demonstra essa consistência”.

Todos os outros primatas sofrem o que se chama dispêndio somático: são capazes de se reproduzirem até morrerem.


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Texto de Paulo Brabo, postado no site A Bacia das Almas em 04/12/2007.
Mayalu
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Nome de origem indígena do Amazonas, da tribo Sateré Mawé.
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Seu significado é Filha da Lua.
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"Maylu" é uma variante do termo original.
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Maylu surge de repente
E todos os véus da Ásia
As arômatas do Egito
As musicálias hindus
Florescem na flor do ar
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Drummond
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***
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FONTE: Web

o seu guarda compreensivo


Sábado pela manhã, um baita sol, o cara põe a família no carro e decidem ir para a praia. Na estrada, porém, ele é parado por um guarda.

- O senhor está multado, diz o guarda. Está acima da velocidade permitida!

- Pô, seu guarda! Não faz isso comigo! O senhor vai estragar o meu fim de semana!

- Não seja por isso. Eu vou fazer a multa com data de segunda-feira!

COLABORAÇÃO: Claudíssima! Íssima!
IMAGEM: Web

Malásia



Eu, minha amiga Julia Sarr, Djavan e um cara cujo nome eu não me lembro : P
Essa foto foi no camarim do New Morning, em Paris (acho que fica no 13ème arr. - ?), depois do show.
Foi um tempo bom!

amanhecer é uma lição


Raízes

Galo cantou
Madrugada na Campina
Manhã menina
Tá na flor do meu jardim
Hoje é domingo
Me desculpe eu tô sem pressa
Nem preciso de conversa
Não há nada prá cumprir
Passar o dia
Ouvindo o som de uma viola
Eu quero que o mundo agora
Se mostre pros bem-te-vi
Mando daqui das bandas do rural lembranças
Vibrações da nova hora
Prá você que não tá aqui
Amanheceré uma lição do universo
Que nos ensina
Que é preciso renascer
O novo amanhece
O novo amanhece
Já tem rolinha
Lá no terreiro varrido
E o orvalho brilha
Como pétalas ao sol
Tem uma sombra
Que caminha pras montanhas
Se espelhando feito alma
Por dentro do matagal
E quanto mais
A luz vai invadindo a terra
O que a noite não revela
O dia mostra prá mim
A rádio agora
Tá tocando Rancho Fundo
Somos só eu e mundo
E tudo começa aqui
Amanhecer
é uma lição do universo
Que nos ensina
Que é preciso renascer
O novo amanhece
O novo amanhece...

Renato Teixeira

17 de jan. de 2008

Heterofobia: os não-homo no armário ou na cadeia?


Prossegue a “revolução cultural” representada pelo tsunami da agenda homossexual. Primeiro a academia, depois a mídia, as ONGs, as igrejas e os três ramos do poder: executivo, legislativo e judiciário, desde a decisão política, e não científica, da retirada do rol das patologias, passando pela defesa da legitimidade da prática, para a revisão do conceito de casamento, e a luta contra o que consideram como “preconceito”, a revisão dos livros escolares, um papel ‘normal’ ou ‘simpático’ de personagens da mídia, a ordenação de líderes religiosos praticantes e, de forma crescente, uma agressiva campanha condenatória e intimidatória contra pessoas e instituições que se opõem a essa agenda, colocadas, todas, na vala comum dos “homofóbicos”: desde aqueles que, efetiva e lamentavelmente, perpetraram agressões físicas ou morais contra integrantes do bloco GLSTB (Gays, Lésbicas, Simpatizantes, Transgêneros e Bissexuais) quanto aos que “amando o pecador e condenando o pecado”, apenas esboçaram pensamentos ou leram publicamente textos bíblicos. O novo fenômeno cultural, já analisado por cientistas sociais, é denominado de heterofobia: o ódio, a rejeição, a desmoralização, a intimidação, e a condenação sistemática a quem não aprova a agenda gay ou reafirma os padrões históricos normativos da heterossexualidade.

As “marchas de orgulho” prosseguem anualmente em todo o mundo (sendo a maior a da cidade de São Paulo, no Brasil), com crescente financiamento público, com verbas dos municípios, dos estados e do governo federal. Há todo um conjunto de organizações não-governamentais e governamentais (“Por um Brasil Não-Homofóbico”, por exemplo), e a cooptação de governos de países como a Espanha e o Brasil para colocar a agenda gay no rol dos “Direitos Humanos” da Organização das Nações Unidas. Nos Estados Unidos, por sua vez, vozes respeitáveis do movimento negro e de sua histórica campanha pelos Direitos Civis estão abertamente protestando contra a tentativa dos homossexuais de se apropriar ideologicamente da herança daquele memorável momento da história norte-americana. De fato, o crescente movimento na internet por parte de pedófilos e de defensores do sexo grupal, nos faz antever que novas “marchas de orgulho” brevemente estarão nas ruas, em uma escalada sem limites, consentânea com o relativismo da cultura pós-moderna, e o assegurar dos “direitos individuais” e da “privacidade” de adultos mutuamente consentidos. Liturgias, muito em breve, estarão substituindo o “mea culpa” pela “ação de graças” pelos ex-pecados...

Depois da detenção de pastores na Dinamarca e na Suécia, por pregarem contra a legitimidade da prática homossexual, e do processo contra uma igreja pentecostal na cidade do Recife, Brasil, o parlamento inglês (que já aprovou uma lei de “parceria civil” com, praticamente, plena equivalência com o matrimônio) está debatendo uma nova Lei contra a Discriminação, que vai na direção da criminalização de quem falar, escrever ou pregar em contrário, ou, por exemplo, se recusar a ceder as instalações do salão anexo ao templo para uma festa comemorativa a uma “bênção” ou outro evento homossexual. Em nosso país lobbys bem financiados estão às portas das Câmaras de Vereadores, Assembléias Legislativas e o Congresso Nacional, para fazer aprovar (o que já ocorreu em alguns municípios) leis que nos criminalizam a todos nós, cidadãos e cidadãs, cumpridores dos nossos deveres cívicos e pagante dos nossos impostos, que insistirmos em afirmar valores culturais históricos ou a anunciar o entendimento multissecular do Cristianismo — e de outras religiões — sobre o assunto. Não seria demagogia, histeria ou paranóia afirmar que um novo ciclo de violação dos direitos humanos e perseguição religiosa se avizinha. Como os nossos inimigos também são “os da nossa própria casa”, aí estão os revisionistas liberais pós-modernos e outros “opinionistas” a buscar ocupar postos-chaves nas igrejas, denominações e organismos ecumênicos, para colaborar com o Estado e as organizações pró-gays na violência contra os ortodoxos. É claro que a negação da autoridade normativa das Escrituras em matéria de Doutrina e Ética, a negação da unicidade de Jesus Cristo como Senhor e Salvador, e a unicidade da Igreja como Agência do Reino, tem levado à defesa da “Ceia Aberta” ou o “Batismo Não-Confessional” para não-cristãos, para a incorporação de sacerdotes de outras religiões a equipes pastorais de igrejas cristãs, palestras para a juventude proferidas por feiticeiras, estátuas de Buda ou de Shiva em altares de catedrais, ou a condenação do texto “Eu sou o Caminho, a Verdade e a Vida, e ninguém vai ao Pai senão por mim”, como algo “politicamente incorreto”, “arrogante” e “imperialista”.

Analistas têm registrado que todo esse avanço que está abalando os fundamentos da civilização tem-se dado pela omissão dos cristãos, seja por acomodação, seja por medo, seja porque já foram contaminados ou capitularam ao espírito do século. Psicoterapeutas, em nosso país, morrem de medo de ter a sua licença cassada pelos Conselhos Regionais ou pelo Conselho Federal de sua profissão, que os proíbe de apoio profissional aos que voluntariamente desejem superar sua orientação homoerótica, e acusam de “radicais” ou de “extremistas” um punhado de bravos que em nome da sua fé e dos seus direitos profissionais se atreve a travar uma luta pública contra a violência da agenda GLSTB.

Estamos muito perto da situação tragicômica, verdadeiro teatro do absurdo, que quem “vai para o armário” são os heterossexuais assumidos e militantes. Para estes desaparecerá o princípio da isonomia, da igualdade perante a Lei. A opção será o “armário” ou a cadeia, o silêncio ou a destruição moral. A busca de pão para todos inclui o direito de partilha do pão libertador da vida. Os cristãos devem travar uma batalha também política e cobrar dos seus representantes nas eleições e durante o exercício dos seus mandatos. O sangue dos mártires está clamando aos céus. Que homens e mulheres, sólidos na Rocha que é Cristo, não se intimidem com o espírito maligno do século, fora ou dentro da Igreja, e possam resistir em obediência ao seu Senhor, enfrentando o risco do martírio. Os fiéis até a morte receberão a coroa da vida.
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Texto do Revmo. Dom Robinson Cavalcanti, cientista político e bispo anglicano da Diocese do Recife e autor de, entre outros,
A Igreja, o País e o Mundo e Cristianismo e Política.

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Texto de Robinson Cavalcanti, que, com Paul Freston, está, para mim, na categoria "é o cara".
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Este texto foi publicado no site da
Revista/Editora Ultimato (só é vendida por assinatura) em 10 de outubro de 2006.
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Colecionado por Maya em
Terça-feira, Dezembro 04, 2007
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NOTA: Mais uma postagem retrô. Vejam a data.

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