O Senado Federal está enviando convites
para a Festa Junina na Granja do Torto.
Se você ainda não recebeu, é porque
NÃO FAZ PARTE DA "QUADRILHA"
COLABORAÇÃO: Helbe Simões
Creio que não existe nada de mais belo, de mais profundo, de mais simpático, de mais viril e de mais perfeito do que o Cristo; e eu digo a mim mesmo, com um amor cioso, que não existe e não pode existir. Mais do que isto: se alguém me provar que o Cristo está fora da verdade e que esta não se acha n'Ele, prefiro ficar com o Cristo a ficar com a verdade. (Dostoievski)
Tem muita gente reclamando que a morte de Michael Jackson está provocando mais polêmicas do que devia. Morreu depois de ter agredido seu próprio organismo de todas as formas, tentando ser quem não era. É uma visão simplista.
A morte de Michael se tornará um mito maior do que a morte de Elvis. Não pela importância do ídolo, mas pelo legado do personagem.
Michael Jackson é descrito por quase todo mundo como um prisioneiro de seu delírio racial, um ser de plástico. Um reprimido que lutou de forma patética contra sua própria natureza. Eis um engano confortável.
O cantor, compositor e bailarino espetacular estava entre os mais humanos dos humanos. Só o humano sonha, só o muito humano leva a sério seu sonho.
Michael tinha sonhos arrepiantes, às vezes soturnos, sobre sua pessoa. Um garoto forjado no meio de conflitos familiares e sociais pesados, de onde brotou sua arte. A linda melancolia de sua voz nos primeiros hits era o choro não chorado em casa.
Todas as mutações de Michael Jackson foram sua investida cega contra a repressão sofrida. Nunca aceitou caber no papel miserável que o destino lhe reservou. De um jeito neurótico, mas corajoso, foi atrás da liberdade total – e a mudança de cor era uma alegoria dessa busca.
Para lutar contra as marcas da opressão na infância, não bastava ser dono do próprio nariz. Era preciso desenhar seu próprio nariz. E seus cabelos, e sua opção sexual, e sua Terra do Nunca, e seus passos de dança inigualáveis e eternos.
Do alto de seu sofrimento e glória, o andróide Michael Jackson era humano. Demasiadamente humano.
Rasgou todos os scripts da vida, escreveu cada linha de sua história. Louca história. Mas sua. Um final feliz, apesar de triste.
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Texto de Guilherme Fiúza, publicado em seu blog.
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«Signe d'asservissement» de la femme, la «burqa n'est pas la bienvenue sur le territoire de la République française», a lancé le président lundi devant le Parlement réuni en Congrès. «Nous ne pouvons pas accepter dans notre pays des femmes prisonnières derrière un grillage, coupées de toute vie sociale, privées de toute identité. Ce n'est pas l'idée que la République française se fait de la dignité de la femme», a souligné Nicolas Sarkozydevant les députés et sénateurs. «Le Parlement va se saisir de cette question pour organiser un débat et permettre à tous les points de vue de s'exprimer», a-t-il expliqué. Pour autant, le chef de l'État n'a pas tranché entre la «commission d'enquête parlementaire», souhaitée par une soixantaine de députés, qui ont soutenu la proposition d'André Gérin (PCF) et la voie, «moins comminatoire», de la mission d'information soutenue par Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée.
La commission comme la mission devraient se pencher sur ce phénomène récent, encore restreint, mais en augmentation. La burqa, diffusée en France ces quinze dernières années, a été encouragée par des mouvements radicaux. On compterait ainsi environ 30 000 salafistes en France, dont quelques milliers de femmes qui portent la burqa, auxquelles s'ajoutent celles du Tabligh, autre mouvement fondamentaliste et piétiste. La plupart de ces femmes sont françaises, entrées volontairement sous la burqa comme on adhère à une «secte», rappelle l'anthropologue Dounia Bouzar : «Il s'agit d'ériger une frontière infranchissable entre ceux qui sont “dedans” et ceux qui sont “dehors”.»
Comment contenir alors l'expansion de la burqa ? Les partis se divisent entre les partisans d'une loi et ceux qui craignent d'enfermer un peu plus ces femmes chez elles, voire de raviver la querelle qui avait entouré le vote de la loi sur signes religieux ostensibles à l'école en 2004. Car si Nicolas Sarkozy insiste pour sortir la burqa du champ religieux, le Conseil français du culte musulman semble, lui, l'entendre autrement. L'organe représentatif officiel s'oppose à toute remise en cause du voile intégral, regrettant une fois de plus «la stigmatisation de l'islam». Seul le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a pris ses distances avec le niqab, rappelant qu'il n'est ni prescrit par le Coran ni dans la tradition maghrébine.
Mais, signe religieux ou pas, il semble difficile de fonder en droit l'interdiction de la burqa. La laïcité ne régit pas la tenue des adultes dans l'espace public. Les questions de sécurité, avec la nécessaire identification dans certains établissements sous protection, comme les mairies, les gares ou encore les banques, semblent le vecteur le plus évident. Il est par ailleurs déjà interdit de conduire en burqa (jurisprudence de l'île de la Réunion). Autrement, il semble difficile de réglementer la tenue d'adultes sur la voie publique sans viser spécifiquement les musulmans.
Or, Nicolas Sarkozy entend au contraire faire de la laïcité le respect de toutes les religions. Et relancer plus largement notre «modèle d'intégration, qui ne fonctionne plus» car «au lieu de produire de l'égalité il produit de l'inégalité», «au lieu de produire de la cohésion, il produit du ressentiment», a déclaré le chef de l'État.
La lutte contre la discrimination sera la priorité du gouvernement et «il faudra savoir donner plus à ceux qui ont moins sans user de critères ethniques, contraires à nos principes fondamentaux, mais bien sur des critères sociaux».
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Bien joué, M. Sarkozy! :)